Aujourd'hui, le téléphone portable offre de nombreuses fonctionnalité :
téléphoner
envoyer des messages textes et des images
écouter de la musique
jouer
photographier...
Naviguer sur internet
Il est donc important de veiller à ce que les règles établies pour l'utilisation d'internet sur un ordinateur soient également respectées avec le téléphone portable.
Rappel :
Les moins | Les plus |
---|---|
Recevoir des appels indésirables ou des images inappropriées/illégales | Être joignable en tout temps |
Se faire photographier ou filmer à son insu | Appeler en cas d'urgence |
S'inscrire à un service multimédia dont les messages et les numéros sont surtaxés (jeux, musique...) | Profiter des nombreuses fonctionnalités (sms, mms, appareil photo, lecteur mp3...) |
Se faire harceler. | Avoir un véritable labo entre les mains |
Des usages pédagogiques en classe...⚓
Exemple : Un usage des ordiphones en arts plastiques
Les documents accompagnant le projet en arts plastiques
Exemple : Ressource pour le primaire
Exemple : Usage en classe de physique au lycée
Une limite : Happy slapping⚓
Définition :
Le happy slapping ou vidéolynchage est une pratique consistant à filmer l'agression physique d'une personne à l'aide d'un téléphone portable. Le terme s'applique à des gestes d'intensité variable, de la simple vexation aux violences les plus graves, y compris les violences sexuelles. Le terme anglais, qui signifie littéralement « donner joyeusement des baffes » est un jeu de mot sur l'expression « slap-happy », qui dénote une attitude joyeuse et débonnaire.
Exemple : Agression filmée
En avril 2006, l'agression, filmée avec un téléphone portable, d'une enseignante du lycée Lavoisier de Porcheville dans les Yvelines en France et dont les images ont circulé parmi les élèves a créé une vive émotion. L'agresseur a été interpellé et le sujet du happy slapping a fait la « une » de l'actualité et suscité des débats en France. Le 27 juin 2007, Massire T., l'auteur de ce délit, a été condamné à un an de prison dont six mois avec sursis par le tribunal correctionnel de Versailles, pour atteinte à la vie privée et non assistance à personne en danger.
Les « trois acteurs » de l'agression sont sanctionnés aujourd'hui:
L'agresseur lui-même, c'est-à-dire celui qui a porté les coups
Le complice, c'est-à-dire celui qui a filmé l'agression et qui risque les mêmes peines que l'agresseur lui-même. Cela peut aller jusqu'à la réclusion à perpétuité, selon la gravité de l'acte.
Le diffuseur, c'est-à-dire celui qui a diffusé la vidéo sur Internet
Exemple : Deux mineurs passeront devant le juge pour avoir diffusé une bagarre sur internet !
Compléments⚓
Un article de la rubrique Que dit la recherche ? Le BYOD : pour quel projet pédagogique ?
BYOD : une initiative pédagogique innovante en classe de 5e bilangue (reportage vidéo)